Le cri de cœur des membres de la Coordination des associations de presse (Cap) et de ses avocats a étendu. Le journaliste Pape Alé Niang est libre. Il va enfin pouvoir rentrer chez lui après un mois passé à la prison de Sébikhotane.
La demande de liberté provisoire, déposée par ses avocats, a été acceptée par le Juge du deuxième cabinet du Tribunal de Dakar.
Arrêté le 6 novembre dernier, le directeur de publication de Dakar Matin est poursuivi pour « divulgation de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie, de nature à nuire à la défense nationale ; appel à la subversion ; recel et diffusion de documents administratifs estampillés secrets et propagation de fausses nouvelles».
Pape Alé Niang a entamé une grève de la faim pour protester contre son enlèvement par les agents de la sûreté urbaine de Dakar.